dimanche 19 juillet 2020

Do the right thing ...

Patachou  "La chose"






Colette Renard "Les nuits d'une demoiselle" 

ou comment mettre le dawa dans une clinique en faisant écouter cette merveille à de pieuses oreilles. (just for fun)







Jouissance Club 
le livre
"Une cartographie du plaisir"


Ou le trouver ?


Parce que certains ne savent pas comment s'y prendre, et que c'est bien dommage ...

J'en ai acheté deux, quand une copine vous parle d'un livre qu'elle aimerait lire autant lui offrir. Et de conclure tout sourire en disant à la libraire de nous souhaiter bien du plaisir.

Né sous le stylo de Jüne Plà  l'ouvrage s'est en premier lieu matérialisé sur instagram.

Un manuel donc à laisser trainer sur la table de chevet, à mettre entre toutes les mains, ... à offrir ...

Plaisir d'offrir joie de recevoir ...


Il n'y a guère que Sylvie pour prendre son pied avec Carlos en 2 minutes 35 ...





A l'exception de Lewis Hamilton (et oui encore lui la saison F1 bat son plein ), quel beau gosse peut vous donner du plaisir en moins d'une minute vingt ?
Peut-être McGregor en quelques secondes ?
(mais on va croire que je ne suis pas une tendre et qu'en plus je sens le cambouis)

Laissons donc aux sportifs les joies d'un bon chronomètre ...

On ne va pas se mentir, on a tous rencontré des partenaires qui ne savaient pas comment bien faire.
Qui s'occupaient principalement de finir leur petite affaire une fois les préliminaires envoyés ad patres. Un mari, un compagnon de longue durée avec qui "la chose" finissait par être (trop) vite expédiée.
(si toi aussi tu penses à ton ex ... tu sais celui qui n'a même plus de prénom, l'adepte du quickly missionnaire qui fait descendre sa pression et te laisse en suspension ... c'est tout ?) 

Fast food, fast sex, ...

Ou un chouette rencard qui au paddock gauchement vous triturait l'entre jambe en poussant des gémissements, voire des vagissements ou des petits cris d’orfraie. Sentant que bientôt il pourrait arriver à ce qui lui le comblerait ... la pénétration ... la gaule le graal ...

C'est un peu court jeune homme on aurait pu faire beaucoup d'autres choses en somme ...

George Michael  "I want your sex"




Ma série de peintures sur le corps et les sensations m'a apporté un certain nombre de messages directement axés sur la sexualité, me prenant sans doute pour une consommatrice high level.
Anyway, moi et d'autres recevons sans aucune demande (ou allusion) sur les réseaux sociaux des images très explicites, mais parler de ce qui nous chamboule, nous fait du bien, nous donne du plaisir reste un tabou que June Plà et d'autres s'appliquent à contrer. Et c'est tant mieux ...

Parler de sexualité ne veut pas dire qu'on est la dernière des baraques à frites.
Si vous saviez ....
Les frissons peuvent arriver en regardant un poignet sur un volant de voiture (ah les grèves, les embouteillages ... ), on peut être chamboulée par un morceau de molletet affirmer devenir dingue par l'application d'une paume de main sur la nuque et de baisers le long des épaules.

Saviez-vous qu'autoriser un baiser dans le cou ouvrait la porte à d'autres options ?

Parce qu'il n'y a pas que l'acte de pénétration pour la satisfaction et que son unique pratique induit l'ennui .... un petit lexique d'autres options n'était sans doute pas de trop.

La sensualité, ça vous parle ? l'intérêt pour le plaisir de l'autre ? La découverte de ses jolies faiblesses, celles qui lui font perdre pied et vous le prendre.
Il est clair qu'en faisant dans les shorts stories on ne prend pas trop de temps pour la cartographie du plaisir du corps qui vous fait envie. Et que souvent l'habitude, la facilité de trouver l'autre toutes les nuits dans son lit pousse davantage à l'adultère qu'à trouver d'autres jolies manières de monter dans les hautes sphères.

Ce livre n'est pas un manuel de cul (parlons cru), plutôt un mode d'emploi des plaisirs pour qui n'aura fait que s'éduquer sur Youporn et consort.

Un peu d'anatomie en sus (elle est facile je sais), pour sortir de la honte du zizi, de la pudibonderie craintive, de l'ignorance de ce que nous avons tous dans la culotte.

Lire te donne la migraine ?
Tu seras soulagé d'apprendre qu'il est en grande partie dessiné, il ne te reste donc qu'à pratiquer.

Fauché ? il y a quelques images sur instagram :
@jouissanceclub







Si le sujet te parle
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Le feu, la fièvre .... pendant des heures ... 



NTM : "La fièvre"

contente toi de suivre la rythmique ce sera un bon début.






Dion  : "Fever"


(non non pas Céline !)
Cette version est sans doute ma préférée.







dimanche 12 juillet 2020

Air du Temps ...

Change, change ....

En ce dimanche 5 juillet 2020, l'asphalte allait entendre crisser du pneu, la reprise de la F1 après cet épisode de pandémie, allait aussi marquer une prise de position, genou à terre de bon nombre des pilotes et pour l'intégralité un tee-shirt noir floqué d'un : End racism.




Pendant que certains dealaient leur futur baquet Hamilton faisait grincer des dents en jetant un pavé dans la marre, pointant le manque de diversité dans les écuries, lui le britannique le plus halé des circuits, prenait position sur les réseaux sociaux et défilait à Londres sous le drapeau :  "Black Lives Matter".

La team Merco arborant un nouveau look, combinaisons noires et bolides de jais.
Le sextuple champion du monde de mettre au service de cette cause tout le poids de sa notoriété arborant à son cou chaine et cadenas.




Une opération entre marketing et coup de trique. Sur les circuits désertés par le public et dans les allées où les teams étaient condensées à minima les pilotes allaient-ils inscrire dans la durée cette introduction de course agenouillée ?

Comment vous dire ...
depuis quelques jours je cherchais une intro qui soit en accord avec cette chanson qui me semble dans l'air du temps ...


A change is gonna come ...


Combien de morceaux peuvent immanquablement vous faire frissonner tout le long de l'épine dorsale quelque soit la version ?
... Parfois d’éffroi si c'est au Baloche des pompiers par un groupe trop amateur je vous l'accorde !

Quelques mots sur Sam Cook, auteur et interprète originel.

Sam Cooke de son vrai nom débute par le gospel avec sa fratrie, il rejoint ensuite les Soul Stirrers, mais ses ambitions sont grandes et très vite il entame une carrière solo.

Masquant à peine son patronyme il enregistre son premier single solo "Lovable" en tant que Dale Cook.




Le label Keen avec qui il signe ensuite joue la carte safe avec une cover de "Summertime",  pour un single qui tiendra ses promesses, BINGO !  il enregistre enfin son premier album solo sous son vrai nom.

L'aventure avec le label Keen se prolongera deux ans pour pas moins de quatre albums.
Entre autre le classique et sémillant "Wonderful Wolrd" :




A ne pas confondre avec "What a Wonderful world" de l'ami Louis.

En 1960 c'est chez RCA qu'il sort "My King of Blues",  la musique de Sam Cooke filtre entre le jazzy, et ce slow tempo typique des parquets sur-cirés pour emballer les midinettes aux yeux de biche des années 60.
Les plages sonores sont mâtinées de cuivres, ponctuées de quelques touches de piano qui cherchent le front row, ... du sirop pour les esgourdes et toujours cette voix pleine et puissante.


1962  "Twistin the Night Away"




Sam Cook qui a déjà pulvérisé les records de ventes est le chanteur afro-américain le plus connu et le mieux rémunéré de l'époque.

"Night Beat" septième album du Monsieur chez RCA fait la place belle à la voix, et on ne peut s'empêcher de penser à Sananda Maitreya qui aura sans doute pas mal vocaliser dans sa salle de bains (ou ailleurs) sur Sam Cook.






En aout 1963 Martin Luther King entame son désormais célèbre discours à Washington  par :  " I have a dream", les pancartes "White Only" s'affichent sur les devantures, et Sam Cook en fera les frais se faisant refouler d'un hotel.

C'est sur son seizième album que sort le titre "A Change is gonna come".

Ce morceau serait une réponse à Mister Zimmerman, et à cette mouvance plus politisée de la musique des années 60, dont un des fers de lance est Bob Dylan et son "Blowin' in the wind".







Alors qu'il est au sommet de sa gloire et qu'il se dirige vers la production artistique,  Sam Cook est mystérieusement retrouvé mort dans un motel en décembre 1964.
Un flingue, une fille, un motel ... un complot contre cet activiste très populaire ???
Les spéculations iront bon train, les témoignages restent emprunts de confusions ...

Plus enclin à faire bouger des booties que de s'engager dans la lutte pour l'égalité des droits ...
c'est à titre posthume et en face B que sort "A change is gonna come". La maison de disques ayant préféré mettre en avant un titre moins controversé "Shake".

Il y aurait eu une interprétation télévisuelle du titre, mais les bandes se sont volatilisées ..

Sam Cook laisse donc en héritage un morceau majeur de l'histoire de la musique mais également de l'histoire avec un grand H.

Martin Luther King en faisait parfois l'introduction de ses discours, et pour célébrer sa victoire Barak Obama citera des extraits de ce texte.


"A change is gonna come" ... 






Version Frissons par Otis Redding 
Bouleversé par la mort de Sam Cook, il enregistre sa version promettant de défendre ce titre.
Il trouvera la mort dans un accident d'avion quatre ans après son idole quasiment jour pour jour en décembre 1967.







Version TTD,
Du velours de prod et cette voix un rien voilée qui balance du bois à faire tomber des forêts de lovers.





La version live d'Aretha 






et celle de la nouvelle garde,  
qui revisite à sa sauce trempée dans les effluves de leurs maîtres Led Zep.

Greta Van Fleet







Il existe des palanquées de covers, le tube regorge de pépites et de sacrilèges acoustiques ...


Sam cook laissera un  autre héritage à la musique sa fille Linda Womack.