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dimanche 25 février 2018

Rupture(s)


Napoléon XIV, 

"They're coming to take me away, ho, ho, hee, hee, ha, ha"


Remontons dans l'antique, à l'ère de l'argentique, avant le MP3 et le tout numérique, ça craque sous le poids du diamant, c'est de la galette single. 
Pour les juniors : c'est un disque microsillon, au format 45 tours. 
Soit 45 tours/minute distance parcourue par le diamant avant d'arriver au sticker central.
Le LP (Long Play) lui tournera à la vitesse de 33, ce qui est déjà plus lent que l'ancêtre 78 tours qui en plus de peser très lourd vous obligeaient à tourner mécaniquement et régulièrement la manivelle du Gramophone. 
Tout manquement de régularité se payait cash et votre version de 
pouvait commencer par la voix de Mickey Mouse et s'achever par celle du chanteur de Rammstein. 

Face A et Face B le 45 tours, offrait deux titres, voire quatre, deux par face.


Il s'écoutait sur un Teppaz, 





ou dans un mange-disque, dont on notera la belle esthétique, le joli design : 



ou en sirotant une grenadine accoudé au jukebox. 
(et là vous avez Eddy Mitchell dans la tête, ... c'est cadeau ! )

Pour information je ne vous écris pas du fond d'un bocal de formol ! Mais j'ai usé les disques yéyés de mes parents quand les élèves de ma classe biberonnaient du Chantal Goya, et autres vocaliseurs dits pour enfants. 
J'étais plus KilliWatch à jojo,  que "ce matin un lapin" ... J'y peux rien ! 


Mais revenons à Napoléon.

Sous ce pseudo se cache Jerry Samuel, qui débute sa carrière de chanteur en 1956 par un titre qui sent la Gomina et qui dégouline de love sucré (attention ça colle au papier !)


On imagine déjà les yeux de biche surlignés d'eye liner qu'il a emballé avec ce sirupeux "Puppy Love". Bref, un truc au poil pour lever de la donzelle. 
Après écoute, nous sommes d'accord pour dire que cela ne vaut pas la peine de se crêper le chignon ! 
------> Vous reprendrez bien un petit B'52'S ? (joke new wave-comptoir)

En 1964, c'est par la voix de Sammy Davis Jr. et le titre "The shelter of your arms" que Jerry Samuel envoie de la loving-glue dans le hit parade.

L'histoire ne dit pas comment, ni pourquoi on passe du gominé au type sous LSD, mais c'est en 1966 que Jerry  sous le pseudonyme de Napoléon XIV signe ce titre totalement déjanté : 


"They're coming to take me away, ho, ho, hee, hee, ha, ha"


Qualifiée de chanson comique c'est de la rupture amoureuse et de l'amour à la folie que la pitrerie s'inspire. 


"Remember when you ran away 
and I got on my knees and begged you not to leave 
because i'd go berserk ? 
Well, you left me anyhow and then the days got worse 
and worse and now you see i've gone completely out of my mind
And, they're coming to take me away, ha ha, ...."


#collector :  la face B du single sera gravée à l'envers, rendant quasiment inaudible le morceau.  
Petite folie qui aujourd'hui serait qualifiée de coup marketing. 
(34 réunions internes, 3 bench, 289 mails, 35 personnes en copie, 13 CM sur le pont, calcul du ROI, partenariats 360°, plan média,  ...)

Je vous laisse apprécier les petits craquements si caractéristiques aux galettes qui précédaient le morceau où l'accompagnaient : 






Dans l'antre de la folie, et de la débauche, une autre chanson de "Rupture".

Marylin Manson
(S)Aint.



Brian (Hugh Warner) fait dans le trash 
(where is Brian ? in the kitchen, ... english lesson, m'est d'avis qu'il n'y fait pas que des crêpes ! )
provocateur, exhib', 
un rien violent pour la rétine 
et les pavillons non amateurs de fusion. 

Le voilà qui règle ses comptes, tout dans la dentelle : 


"I've got an F and a C and i got a K too,
and the only thing missing is -  a bitch - like you"


Du Q, de la C, ce clip est classé X, et voici la version non censurée : 






"L'amour est une folie , mais quand elle est incurable, il faut céder, et je cède". 
George Sand




Aimer peut donc rendre fou,
...
aimer à la folie, 
être dingue de quelqu'un,
trouver quelqu'un qui partage la même folie que soi, 
faire des folies pour (ou avec) quelqu'un
... 


et quand vient le mot F I N  :


L'important c'est pas la chute mais l'atterrissage ! 



vendredi 4 octobre 2013

Sabean, pow, blop, wizz, ....

Rions ... avec Rion.

L'imagerie de la pin-up version gros dur velu.


Toute la sensualité d'une pause lascive avec une perceuse ...


La candeur du skatteur ...



Oups, j'ai glissé sur une tache d'huile ...



Un petit creux ?

Chocolat banane ?





La confiture ça dégouline ...





Ironique le Rion ?

à vous de voir : Rion Sabean

samedi 3 novembre 2012

Grand Master Black Painter

Toujours dans la série Pinceau mon ami ...

Il arrive que la salle de sport offre de la Culture, et pas que physique. Quelle bonne idée que ces magazines offerts, qui aident à passer presque du bon temps en transpirant...
Au kilomètre 2,65 j'ai tourné la page du Citizen K International et suis tombée sur le peintre Kehinde Wiley.

De lui vous connaissez peut être ce portrait de Michael Jackson quelque peu emprunté à Rubens.




Enfant du guetto, black et ouvertement gay, la peinture de Kehinde Wiley distille en tout subtilité de la subversion.  Il peint les jeunes afros américains du coin dans la rue dans des toiles à la manière des grands maîtres comme David ou Ingres.


(c) Kehinde Wiley / Ecce Homo / 2009 /



(c) Kehinde Wiley / Duc D'Arenberg (Duke of Arenberg) / 2011 /



L'immense talent de Kehinde Wiley à manier l'huile et le pinceau lui permet de copier les plus grands, et tout comme eux à leur époque,  de cotoyer les "plus grands" de ce monde (ou ceux que l'on nomme comme tel).
Son intérêt pour la diversité et les différentes cultures le pousse à voyager, et de ces séjours naissent des séries, Israel, India, Brazil .... (à découvrir sur son site).

(c) Kehinde Wiley / Salomon Mashash / 2011 /


(c) Kehinde Wiley / The chancellor Seguler on Horseback / 2005 /


Entre le kitch et le détournement, ... entre le maillot de sport et  la figure emblématique du rappeur tout en dorure ostentatoire, le peintre donne l'impression d'être également un maître de l'ironie.


(c) Kehinde Wiley / Prince Charles Louis, Elector Palatine, 
and his Brother Prince Rupert Of the Palatinate / 2005 /



Première exposition personnelle en France Galerie Daniel Templon (jusqu'au 24 décembre).